Demandeurs d’emploi, porteurs de projet, entrepreneurs, formateurs… Ils avaient tous rendez-vous mardi 19 novembre, à la salle des fêtes, à l’occasion des Rencontres de l’emploi et de l’entrepreneuriat.
Un évènement co-organisé par France Travail et la Communauté de communes du Savès.
Ville de Samatan : Cela vous fait quoi d’avoir dix ans ?
Jean-Luc Taupiac : Un peu plus que l’âge de raison (sourire) ! Ce n’est pas dix ans pleins car nous avons été perturbés par le Covid. Mais cette rupture nous a permis de maturer l’expérience.
VDS : Dans quel sens ?
JLT : On s’oriente vers plus de gastronomie en élargissant la base de nos exposants. Ils sont Gascons mais, plus ils sont proches de Samatan, plus ils ont de chances d’être retenus. Cette année, nous en avons cinquante-deux. Un nombre d’avant Covid.
VDS : En dehors du salon, les repas tiennent une place importante…
JLT : Oui, trois au total et une soirée tapas. Pour le repas du vendredi soir, nous proposons deux plats concoctés par les chefs des Tables du Gers, Corentin Lagache et Olivier Andrieu.
VDS : Et la culture ?
JLT : Nous aurons un concert d’Aquiu le samedi 23, à 17 h, salle Jean-Claude Brialy. Des chants et un bal gascon le dimanche 24, à la halle Daguin. La culture et la gastronomie sont extrêmement liés en Gascogne. Nous avons une vraie culture populaire et fédératrice.
VDS : Quel regard portez-vous sur cet évènement dix ans après ?
JLT : Les anciens nous disent que cela a pris de l’ampleur et plus de renommée. Et le concours foie gras que nous organisons avant (le 8 novembre dernier, ndlr) contribue à sa promotion et cela renforce aussi l’image de Samatan.
Gasconh’ à table les 23 et 24 novembre, halle André Daguin (repas à la salle des fêtes).
Suite à un contrôle des services de l’État s’inscrivant dans le cadre du Programme national des ponts de France, l’ouvrage est fermé à la circulation depuis le premier semestre 2022.
Situé à cheval entre les Nizas et Samatan, chemin de la Hire, ce pont présentait de graves défauts : profilés métalliques corrodés, absence de bracons, poutres en bois vieillissantes, etc.
Une société mandatée par la Communauté de communes a débuté les travaux mardi 12 novembre par l’enlèvement du tablier. Réception prévue : semaine 50.
Plus d’infos sur le site de la Communauté de communes du Savès.
Entamée depuis cet été, la démolition d’une grande partie des bâtiments touche à sa fin. Ce chantier titanesque va laisser la place à un autre tout aussi titanesque. En attendant, chacun peut verser sa larme en regardant ces photos… Mais, bientôt, place au rêve !
Plus d’infos et de photos sur le site de la Communauté de communes du Savès.
La plaque s’accroche
vue du chantier
vue du chantier
l’ancien couloir de la maternelle
le toit de la maternelle
l’ancienne entrée de l’école élémentaire
Les enfants ont dit « merci » aux soldats morts pour notre « liberté ». C’était il y a 106 ans. Vague souvenir ? Non, la population samatanaise se souvient encore. Car, dans l’assistance, ils sont nombreux à avoir un lointain ascendant « mort pour la France » dans cette effroyable boucherie ; ce conflit entre nations européennes qui résonne encore dans nos mémoires. La suite ? Il reste la flamme du soldat inconnu.
Mais voilà, pour que nous mesurions pleinement cette chance inouïe (et le mot n’est pas assez fort) de vivre libres, on se projette dans le temps, à l’image du discours officiel de l’État. Comme pour nous rappeler que la « der des ders » n’était que la première version mécanisée des conflits humains… Doit-on cependant en appeler aux conflits coloniaux pour évoquer la liberté ? De Sarajevo, en passant par la Marne, la Somme et Verdun, à la clairière de Rethondes, c’est déjà assez. Déjà trop. Ce soir, il manquait seulement des colombes blanches…
Morts pour la France
Le souvenir
Gerbe municipale
Le maire Hervé Lefebvre
Les enfants des écoles de Samatan participent à la cérémonie
Les discours officiels
À compter du lundi 11 novembre, du fait du passage de la grippe aviaire au niveau de risque élevé, le marché à la halle à la volaille est interrompu jusqu’à nouvel ordre.
Cette décision fait suite à l’arrêté ministériel du 31 Octobre 2024 : le niveau du risque épizootique est passé de « modéré » à « élevé » sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Les mesures de prévention supplémentaires suivantes sont rendues obligatoires dans toutes les communes du Gers : interdiction de rassemblement de volailles et oiseaux captifs sur l’ensemble du territoire.
Aucune volaille vivante ne sera admise sur le marché. Aucune vente au déballage ne sera permise sur la commune.
Nous ne manquerons pas de vous informer dès que nous pourrons reprendre la vente de volailles.
Pour toutes celles et tous ceux qui s’affolent à l’idée d’être privés des marchés, notamment celui de plein vent, le 11 novembre, qu’ils se rassurent : ils seront ouverts.
Pour s’adapter à ce maintien de l’activité commerciale, la cérémonie de l’armistice de la 1ère guerre mondiale se déroulera à 17 h, au monument aux morts.
Le jongleur Laurent Pareti, de la compagnie Point fixe, présentera « Rythm’n balles », son « stand-up jonglé et musical », le vendredi 22 novembre, à 18 h 30, salle Jean-Claude Brialy.
Ce one man show, il l’a conçu en partie sur la scène samatanaise lors d’une résidence en avril 2021 (vidéo ci-dessous)
Rythm’n balles
Vendredi 22 novembre, à 18 h 30
Salle Jean-Claude Brialy
Entrée : 12 et 6 €
Renseignements/Réservations au 05 62 07 42 97 – mediatheque@samatan-gers.com
