Le « Gang des matous » au service des chats errants
Les chats sauvages à Samatan ? Un « fléau », n’est pas loin de penser Didier Villate. Mais l’élu vétérinaire de la ville préfère évoquer leur « nombre élevé », source de nuisances insoupçonnées. « Laissés à l’abandon, ils deviennent des chats harets et de redoutables prédateurs vecteurs de divers virus[1]. »
Pour stopper leur prolifération, la ville a signé au début de l’été une nouvelle[2] Convention pour la gestion des populations félines sans propriétaire avec l’association de protection animale, « Le Gang des matous ».
Des opérations de régulation, par voie de stérilisation, seront mises en œuvre pour stabiliser la population des chats errants. Les parties s’engagent à ne présenter que les félins non identifiés et sans maître. En aucun cas, les chats appartenant à des particuliers ne pourront bénéficier de ces dispositions. Tout chat capturé, présentant des marques ou des traces d’identification sera relâché sur son lieu de capture ou restitué à son propriétaire dans la mesure du possible.
On estime à environ 40 à 50 chats errants dans la commune. « Ils sont souvent nourris par des personnes obligeantes, d’où la reproduction de la population avec un statut sanitaire sensible », conclut Didier Villate.
[1] FeLV (responsable de la leucose féline), FiV (sida du chat), Corona et herpès propres à cette population, bactéries chlamydias + des parasites émis par les matières fécales.
[2] La précédente avait été signée la Société protectrice des animaux du Gers et les deux cabinets vétérinaires de la commune (Mon village Samatan n°37)