Un 11 novembre pour « la liberté »
Les enfants ont dit « merci » aux soldats morts pour notre « liberté ». C’était il y a 106 ans. Vague souvenir ? Non, la population samatanaise se souvient encore. Car, dans l’assistance, ils sont nombreux à avoir un lointain ascendant « mort pour la France » dans cette effroyable boucherie ; ce conflit entre nations européennes qui résonne encore dans nos mémoires. La suite ? Il reste la flamme du soldat inconnu.
Mais voilà, pour que nous mesurions pleinement cette chance inouïe (et le mot n’est pas assez fort) de vivre libres, on se projette dans le temps, à l’image du discours officiel de l’État. Comme pour nous rappeler que la « der des ders » n’était que la première version mécanisée des conflits humains… Doit-on cependant en appeler aux conflits coloniaux pour évoquer la liberté ? De Sarajevo, en passant par la Marne, la Somme et Verdun, à la clairière de Rethondes, c’est déjà assez. Déjà trop. Ce soir, il manquait seulement des colombes blanches…