Vous ne le savez peut-être pas, mais la Semaine européenne de la réduction des déchets se déroule actuellement (et ce jusqu’au 26 novembre).

Qu’est-ce que cela va impliquer dans votre quotidien ? Après le bac jaune (carton et plastique), il va falloir déverser vos biodéchets dans un nouveau bac, de type compost (guide disponible ici). Mais comment s’y prendre lorsque l’on ne dispose pas d’un jardin ou d’une cour ? Seront-ils collectés dans les quartiers où l’on procède à l’enlèvement des ordures ?

« Financièrement, nous ne disposons pas des moyens d’organiser la collecte des biodéchets et il n’existe pas à l’échelle du département une filière pour les traiter », explique Thierry Réveil, le président du Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères (Sictom).
Un retard « bien français » à l’échelle de l’Union européenne si l’on consulte les données du parlement européen et un article de Libération du 8 juin 2023.
Cela va entraîner dans l’avenir une hausse conséquente de la facture de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom).

Composteurs collectifs

À défaut de vous informer sur cette nouvelle procédure de tri du 1^er janvier, le Sictom se contente de vous proposer gratuitement trois composteurs en bois. Mais ces trois composteurs doivent être implantés dans un site répertorié : « Nous devons procéder à une évaluation du volume à traiter, étudier la faisabilité de l’implantation et former l’habitant référent qui se chargera de l’animation du site. »

Vous l’aurez compris, le tri des déchets verts vous engage vous, vos proches et vos voisins, à l’instar des habitants du quartier de La Moutasse qui ont installé un bac de collecte. Ce n’est pas parfait, mais c’est un premier pas.

Nous vous invitons à vous rapprocher du Sictom pour de plus amples explications et sur les possibilités d’installer un point de collecte collectif.

Contact Sictom : 05 62 62 44 87 – http://sictom-sud-est-gers.blogspot.com

Autres liens utiles :

Sous les radars, émission de France culture du 18 novembre 2023

Prestataire conventionné avec la mairie, le Gang des matous a pour mission de la gestion des populations félines (archive).

L’association de protection animale mène actuellement une opération automnale de trappage des chats non identifiés (jusqu’au 20 décembre).

Le Gang des matous vous invite à signaler à la mairie tout chat errant : 05 62 62 30 19 ou par mail à :

Les chats sauvages à Samatan ? Un « fléau », n’est pas loin de penser Didier Villate. Mais l’élu vétérinaire de la ville préfère évoquer leur « nombre élevé », source de nuisances insoupçonnées. « Laissés à l’abandon, ils deviennent des chats harets et de redoutables prédateurs vecteurs de divers virus[1]. »

Pour stopper leur prolifération, la ville a signé au début de l’été une nouvelle[2] Convention pour la gestion des populations félines sans propriétaire avec l’association de protection animale, « Le Gang des matous ».

Des opérations de régulation, par voie de stérilisation, seront mises en œuvre pour stabiliser la population des chats errants. Les parties s’engagent à ne présenter que les félins non identifiés et sans maître. En aucun cas, les chats appartenant à des particuliers ne pourront bénéficier de ces dispositions. Tout chat capturé, présentant des marques ou des traces d’identification sera relâché sur son lieu de capture ou restitué à son propriétaire dans la mesure du possible.

On estime à environ 40 à 50 chats errants dans la commune. « Ils sont souvent nourris par des personnes obligeantes, d’où la reproduction de la population avec un statut sanitaire sensible », conclut Didier Villate.

[1] FeLV (responsable de la leucose féline), FiV (sida du chat), Corona et herpès propres à cette population, bactéries chlamydias + des parasites émis par les matières fécales.

[2] La précédente avait été signée la Société protectrice des animaux du Gers et les deux cabinets vétérinaires de la commune (Mon village Samatan n°37)

Engagée dans une politique de réduction des coûts énergétiques (Mon village Samatan n°42), la municipalité avait déjà entrepris une modernisation des lampadaires en remplaçant dès l’automne 2017 la totalité des ampoules à vapeur de mercure par des ampoules LED.

De substantielles économies ont été ainsi réalisées. Mais la flambée des prix de l’énergie enregistrée depuis l’hiver 2022 pousse la municipalité à manier un autre levier : l’extinction de l’éclairage public.

À compter du 1^er septembre, la totalité des lampadaires seront éteints de 00 h à 5 h.

Outre la réduction de la facture énergétique, cette action de sobriété contribue à diminuer la pollution lumineuse et ses effets sur la biodiversité.