JL Martinez, le marcheur des blessés
Une tendinite le contrarie depuis un mois. « Mais je n’ai pas le choix. Je ne peux pas décevoir les gens si près du but. » L’ancien adjudant-chef d’infanterie a conservé son sens du sacrifice. Aujourd’hui, le retraité Jean-Louis Martinez sillonne la France à pied pour « donner de la visibilité à tous les blessés pompiers, militaires, gendarmes et forces de l’ordre ».
Parti le 1er mai de Colmar, il a prévu d’arriver le 3 novembre dans sa ville de Roquefort-la-Bedoule. « J’ai déjà accompli environ 4000 km avec une moyenne de 25 à 27 km par jour. »
Pour son arrivée à Samatan, mercredi 2 octobre, les élu(e)s Pierre Long, Marlène Grebil, Flavie Fortin, Didier Villate et Christophe Vasseur – ainsi que des pompiers – ont entrepris un bout de chemin en sa compagnie depuis Saint-Soulan.
« Au moment de ma retraite, tout n’était pas net dans ma tête. J’avais le souvenir de mes neuf camarades morts et les blessés lors du bombardement de Bouaké, en 2004. Il fallait que je fasse quelque chose. J’ai écrit « Des mots pour les maux[1] » pour les blessés qui avaient besoin de ces écrits. » Et comme pour poursuivre sa mission, il a intitulé sa marche « Des kilomètres pour apaiser leurs maux ».
Bon à savoir :
Une cagnotte pour recueillir des fonds pour les associations Les invaincus (blessés militaires) et Breizh thin red line (pompiers blessés) est en ligne : https://www.leetchi.com/…/des-kms-pour-apaiser-leurs…
[1] Publié chez Edilivre, 252 pages, 35,50 €.