Une ouverture théâtrale sous le signe de Bordes

Culture

Après coup

« Je tiens à saluer la mémoire de Guy Bordes », lance d’emblée Patricia Lethiais. Les trois coups des Théâtrales d’été à Samatan n’ont pas encore résonné qu’on évoque déjà le glorieux défunt. Celui qui a eu en son temps un « sacré charisme pour monter un festival de théâtre », poursuit la présidente de Scènes en vie, l’association porteuse du festival.

Mais pourquoi diable entonne-t-on les louanges de « saint Guy Bordes », comme le surnomme un mélomane averti ? Parce que les joyeux drilles de Scènes en vie fêtent la 25ème édition, pardi ! « Je suis fière et très émue d’être de cette aventure », enchaîne la présidente, qui peut compter sur « un mec de droite » pour lui payer un coup. Nul n’est prophète en son pays.

Cette année, le festival a pris ses quartiers près de l’espace… Guy Bordes. « Enfin », commentera un théâtreux averti, et, toujours aussi enflammée, Patricia lance à la cantonade : « La flamme s’est transportée de Guy à Nicolas (Castillo, ndlr) jusqu’à moi et je la transmettrai. » Sortez les mouchoirs car c’est la der des der de dame Lethiais.

Dans l’immédiat, son enthousiasme pour Guy ne descend pas. Patricia s’adresse à l’au-delà : « Nous nous sommes manqués de peu mais je l’ai fantasmé. Mais il serait fier de voir l’entreprise qu’il a construite. » Clap de fin. Ni béret, ni calot dans l’assistance, mais un « mec de droite » pour lui permettre d’éponger ses émotions…