Elles ne font pas le printemps, mais risquent vraiment de ne plus le faire si on ne les préserve pas. Espèces protégées (lire ci-dessous), les hirondelles sont l’objet de toutes les attentions au moment où l’on s’apprête à lancer le chantier de démolition de l’école Chaze.

« Tout nid détruit doit être remplacé, explique l’adjoint Didier Villate, véritable amoureux des oiseaux. Voilà pourquoi nous en avons disposé une vingtaine de nids artificiels sur les façades sud et sud-est de la médiathèque. »

Mais comment savoir si lesdites hirondelles s’approprieront ces nouveaux habitats en béton de bois ? « Déjà, pour ne pas perturber leur cycle de reproduction, les travaux de l’école ne débuteront dans les bâtiments où se situent leurs nids actuellement. Et, à l’automne, nous allons diffuser des chants et des cris par haut-parleurs, ce que l’on nomme des « chants de repasse », pour les inciter à revenir après la migration. »

Dans la future école, il est prévu d’installer 21 nouveaux nids avec l’espérance de voir les hirondelles fabriquer leurs propres nids. « Cet animal a toute son importance dans la lutte contre les espèces indésirables car il avale trois mille moustiques par jour ! Ce qui en fait l’insecticide naturel non polluant le plus efficace », conclut Didier Vilatte.